Je ne suis pas contre les écrans… mais j’ai mieux à proposer à mes enfants !
Mon fils n’a pas encore 3 ans. Et pourtant, en bonne mère imparfaite, j’avoue qu’il a déjà regardé des dessins animés sur Netflix… Parfois, il me voit aussi sur mon téléphone, parce que ce n’est pas toujours facile de résister à l’appel d’une notification ou au démon du scroll.
Mais dès que j’en ai l’énergie — et parfois même un peu moins — j’essaie de lui proposer autre chose. Des petits moments de magie du quotidien, des histoires où il devient le héros, des aventures à sa hauteur…
Tu veux savoir comment on s’y prend chez nous ? Il suffit de lire la suite.

La narration intuitive pour nourrir le lien parent-enfant
Pour capter son attention, je pars de ce qu’il aime en ce moment : les lapins, les escargots, et les pompiers à gogo…
Et ensuite ?
- J’utilise les émotions. Simples pour le moment, mais je vois tout de suite quand il entre dans l’histoire : ses émotions se lisent sur son visage. Vive les neurones miroirs !
- J’ajoute des éléments sensoriels : une odeur de cannelle dans un gâteau aux carottes, le chant des oiseaux qu’on entend dans le jardin… Cela rend l’histoire plus vivante, plus ancrée.
- Je pose des questions, j’écoute ses réponses (même quand elles sont gestuelles ou silencieuses), et j’ajuste l’histoire selon ce qu’il trouve amusant.
- Et surtout, je ne fais pas durer pour durer. Quand l’histoire est terminée, on peut toujours imaginer une suite plus tard. Il m’a d’ailleurs déjà redemandé un épisode du “petit pou”, plusieurs jours après le premier.
Et si je sens que l’univers lui plaît vraiment, je lui propose de vivre l’aventure pour de vrai…
Mini-aventures express : jouer sans écran, c’est possible !
Ces jeux improvisés naissent souvent de presque rien, avec peu ou pas de matériel. Pas besoin de grandes décorations ou de costumes complets : il suffit d’y croire.
On est des pompiers : une bassine sur la tête en guise de casque, une rallonge électrique ou un arrosoir pour éteindre le feu. Je l’appelle “Capitaine”, on entend une fausse sirène… Il faut intervenir ! On court jusqu’au canapé pour “arroser” les flammes. Je lui dis que ça sent un peu le brûlé… Il renifle et me confirme. On rigole, et c’est déjà reparti pour une autre mission.
Une autre fois : une course d’avions en Duplo… Crash ! Les personnages sont blessés. Vite, à l’hôpital en carton. Heureusement, ils guérissent rapidement et repartent en vadrouille.
Qu’on incarne nous-mêmes les héros, ou qu’on passe par des personnages, vivre ces aventures développe l’imaginaire… et renforce notre lien grâce à des souvenirs partagés.
Vous avez dit "pas le temps de jouer" ?
Ce n’est pas toujours simple de retrouver son âme d’enfant. Surtout quand le quotidien déborde. Et pourtant… quelques minutes de jeu peuvent transformer l’ambiance d’une journée.
Le rôle du parent n’est pas d’être un scénariste de génie. C’est d’être un narrateur-facilitateur, qui rebondit sur les propositions de l’enfant. Un coéquipier d’imaginaire.
Quelques objets utiles à avoir sous la main :
- Des objets du quotidien (bassine, torchon, boîte en carton…)
- Des figurines, peluches, poupées
- Et surtout… une pincée d’envie d’y croire !
Laissez-vous porter. Faites confiance à votre enfant : jouer, c’est ce qu’il sait faire de mieux.
Envie de moments simples… et pourtant inoubliables ?
Pas besoin de Pat’Patrouille pour vivre une aventure magique.
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