L’imaginaire pour ralentir (sans culpabiliser) : quand l’éducation lente devient un jeu
Il est 18h42. L’enfant veut aller au parc. Sauf que non, ce n’est plus l’heure. Mais au lieu d’un “Non, c’est fermé” un peu sec, tu lances : “Ah… mais le parc fait dodo à cette heure-là, comme les lapins.” Et là, miracle : pas de crise. Juste une question sérieuse sur les horaires de sommeil des lapins.
Chez nous, l’imaginaire s’invite dans les recoins les plus ordinaires : le doudou qui a tellement envie d’aller au pot, le frigo qui chante quand il est trop vide, le manteau qui ne veut pas sortir sans son copain le bonnet… C’est une forme de magie discrète, mais précieuse. Et surtout, elle nous aide à ralentir. À remettre du lien là où il y aurait eu friction. À faire de l’éducation lente une aventure accessible.

L’éducation lente, ce n’est pas une sieste géante !
Quand on entend “éducation lente”, on imagine parfois des matinées sans horaires, des enfants qui cuisinent leur propre pain bio à la levure sauvage, pendant que les parents tricotent un pull en laine d’alpaga récoltée localement. Bref, un truc joli… mais un peu loin de la vraie vie.
En réalité, l’éducation lente, c’est juste une manière d’être au monde avec son enfant : en observant, en écoutant, en se donnant la permission de ne pas aller plus vite que la musique. Et ça, même dans un emploi du temps chargé, c’est possible. Surtout quand on y glisse un peu d’imaginaire.
L’imaginaire, ce raccourci vers la connexion
Pas besoin de scénarios dignes de Tolkien. Une phrase, une image, un clin d’œil, et voilà que le quotidien se transforme. “Ta colère, c’est un dragon qui grogne. Tu crois qu’on peut l’aider à se reposer ?” Et le moment de tension devient un jeu de coopération.
C’est ce que j’appelle la narration intuitive. Tu peux en lire plus dans cet article, mais l’idée est simple : inventer à partir du présent, colorer la routine avec de la fiction. Et ça marche. Pas toujours, pas parfaitement, mais suffisamment souvent pour que ça devienne un réflexe, une ressource, un lien.
Ce n’est pas un truc en plus
C’est le message que j’ai envie de te transmettre aujourd’hui. On n’a pas besoin d’un bac +5 en storytelling pour inventer une aventure. Ni d’un temps infini pour proposer un jeu. On peut semer de l’imaginaire comme on sème des graines : sans savoir exactement ce qui va pousser, mais avec l’intuition que ça vaut le coup.
Et surtout, ce n’est pas une injonction de plus. Pas un “tu devrais être un parent magique tous les jours”. Juste une invitation. À essayer. À t’amuser. À voir comment ton enfant te suit, te guide, te surprend.
Tu peux commencer avec une seule graine : une histoire du soir différente, un objet qui parle, une mission secrète pour aller à l’école.
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À toi de jouer
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